" une femme de 38 ans a accouche dans la rue dans l'indifférence totale et le bebe est mort également dans l'indifférence générale. Crise oblige, ce fait divers a glissé discrètement, occulté par la Grèce, occulté par la future réunion du G20, occultée par l'incendie de Charlie Hebdo, occulté par les inondations en Thaïlande.............
Je ne peux que verser des larmes sur cet enfant que notre société n'a pas su protéger, je ne peux qu'assister, impuissante a la marche inexorable de la misère. Mon dieu! Protégez mes enfants de toute cette merde ambiante! A travers cet enfant mort né, c'est notre société qui meurt faute de soins, faute de solidarité, faute d'un regard compatissant. Ces milliers de miséreux qui hantent nos villes nous font entrevoir notre avenir, nous font toucher du doigt la récession a laquelle nous devrons faire face. La mort de ce petit bebe que je pleure sans retenue me bouleverse et je ne peux m'empêcher de croire qu'une main tendue, qu'un sourire, qu'un peu de chaleur humaine
aurait peut être sorti ce couple de parents de l'isolement dans lequel il était plongé. Quand on est pauvre il ne nous reste que la fierté, ne rien demander et survivre coûte que coûte!
Vigilance! Ne passez pas, indifférents devant un enfant qui a faim, ne baissez pas les yeux sur une personne qui mendie. Baisser les yeux, avoir le regard qui fuit, c'est exprimer la peur viscérale que l'on a vis a vis de la misère. Mais il ne sert a rien de se mettre la tête dans le sable car la misère pourrait bien nous botter les fesses!
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Location:Un matin comme les autres
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